Dans le cours : Linux : Installation et administration
Vérifier l'état du système - Tutoriel Linux
Dans le cours : Linux : Installation et administration
Vérifier l'état du système
Systemd va même pouvoir me remonter l'état de fonctionnement de ma machine. C'est pas un état général ; il va pas être capable de voir la totalité des évènements qui se passent, mais dans certains cas, il va être capable de me remonter le fait que j'ai un processus, un démon, un service, qui a eu une erreur et soit qui n'a pas démarré normalement ou alors qui a crashé, qui a planté. Pour ça, je vais pouvoir faire un « systemctl is system running ». Je pose la question à systemctl : « Est-ce que le système fonctionne ? » Et là, il me dit que je suis dans un état. Quel état ? Dégradé. Ça veut dire que, en réalité, je suis pas dans mon état normal ; il y a un problème. Je peux le voir apparaître si jamais je fais un « systemctl status ». Mais le status m'affiche beaucoup plus de choses, c'est pour ça que le « is system running » peut être lancé régulièrement pour voir si tout se passe bien. Parce que là, il me dit que l'état dans lequel est mon système, c'est que je suis dans un état dégradé ; je ne suis pas dans l'état de fonctionnement normal. Alerte rouge : il y a un problème. Je fais q pour quitter ça, j'efface ma page. Il va falloir que j'identifie maintenant le nom du service qui pose problème. J'ai une façon simple de le faire et j'ai une façon compliquée de le faire. La façon compliquée, c'est de refaire un « systemctl -t service ». J'affiche tous les services pour voir s'il y en a un qui a un problème. Et je descends, là, effectivement, je vais voir en rouge que c'est postfix, le serveur de mail, qui pose problème. Ça, c'est la manière compliquée, parce que quand on en a beaucoup, ça peut des fois être un petit peu long de le voir, surtout si on n'a pas un afficheur en couleur. Je quitte, j'efface ma page. Je peux également faire « systemctl --failed ». Je lui demande de m'afficher tout ce qui a échoué. Et là, il va m'afficher juste la ligne qui est dans l'état « failed ». Je vois à nouveau que c'est mon service postfix qui pose problème. Alors là, on a deux approches possibles : soit je corrige tout de suite le problème, je redémarre le service et je vais revenir dans mon état « running », soit je me dis que, ici, c'est pas un service critique ; je vais m'en charger un petit peu après, mais je voudrais remettre le système dans son état normal. OK, le système postfix a eu un souci, mais c'est pas critique, c'est pas un souci pour moi. Pour ça, je vais pouvoir faire « systemctl reset - failed ». Et en faisant « systemctl reset - failed », je dis que les échecs qui ont eu lieu, ils sont pas graves, je vais m'en charger, je considère, moi, l'administrateur, que mon système est dans un état fonctionnel. Si jamais je refais un « systemctl is system running », cette fois je vais être dans l'état « running », malgré le fait que mon postfix est toujours dans un état d'échec. J'efface ma page. Si jamais je redémarre ma machine, le service postfix va à nouveau échouer. Je vais juste redémarrer le service postfix. Vu que je n'ai pas corrigé le problème, il échoue à nouveau. Et si jamais je fais mon « systemctl is system running », je suis à nouveau dans l'état dégradé. Pour pouvoir correctement le corriger et puis que cette fois, il y ait plus de souci, je vais résoudre le problème. J'avais juste mis des caractères aléatoires au début du fichier de configuration, donc je vais corriger le problème. Ce sont ces trois caractères-là que je vais supprimer, j'enregistre et je redémarre postfix. Ici, comme postfix arrive à démarrer normalement, mon « is system running » me dit que tout va bien. J'ai pas eu besoin de remettre à zéro le fait qu'il y ait une alerte, j'ai corrigé le problème, j'ai redémarré le service, le service a démarré normalement ; pour le système, tout va bien. Je peux même le vérifier avec le « systemctl status », où je vois que je suis repassé en vert en « running » : tout va bien.